Le temps de galettes

Publié le 24 Janvier 2009

Le mois de janvier est le moment choisi par beaucoup d'élus pour organiser leurs galettes.

Étrange tradition que de fêter les rois dans une république. Alors, certains l'appellent galette républicaine, d'autres galette cantonale et d'autres encore ne lui donnent aucun nom, préférant inviter les convives à écouter une personnalité.

Les galettes ne se ressemble pas mais, surtout, sont financées de manière différente.

Les institutions et leurs "grands" élus, présidents des collectivités ou maires, organisent ces festivités sur le compte du contribuable. Au contraire, les conseillers généraux, comme Michèle Delaunay ou Jacques Respaud, financent leurs galettes avec leurs deniers personnels.

Une autre bizarrerie de ces petites fêtes, en général, même lorsque le financement est assuré par la collectivité, les élus de l'opposition sont rarement invités. Par exemple, lors des voeux au club senior Saumenude, dont je vous ai déjà parlé, il y avait bien le maire de Bordeaux, les adjoints Alain Moga et Fabien Robert ainsi que Véronique Fayet mais pas de Jacques Respaud ou Matthieu Rouveyre, pourtant élus municipaux implantés dans les quartiers proches du club de seniors.

Ces moments, juste après la période festive de Noël, devraient être des moments de convivialité et de voeux pour l'année qui commence. Elles sont de plus en plus des lieux où l'on distille le fiel de la politique.

Mais elles ont toutes un point commun. Ce sont les discours que l'on ne peut pas éviter, sauf si on est très mal élevé pour arriver très en retard.

En ce qui me concerne, je les fréquente parce que c'est aussi une bonne occasion pour voir les copain(e)s ou les ami(e)s.

Photo : Une des galettes de Michèle Delaunay. Le public étant nombreux, il y en avait plusieurs comme celle-ci.

Rédigé par Mouette Rieuse

Publié dans #Vie des quartiers

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