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Il n'aime pas ça...
Publié le 2 Octobre 2008
Belle victoire d'Emmanuelle Ajon lors de la séance du conseil municipal de Bordeaux (29/9/2008) où elle est intervenue sur les tarifs que la mairie souhaitait appliquer aux commerçants non-sédentaires déballant sur le cours Victor Hugo.
Sous prétexte que cette voie a été renouvelée, le maire proposait de voter l'augmentation des tarifs de 416% sur une période de six ans. Le prix du mètre passait ainsi de 5,75 € à 23,93 €/m².
Quand on connaît les problèmes du commerce en général et des commerçants non-sédentaires en particulier, on ne peut que trouver cette proposition indécente. Les camelots ont souvent des petits revenus et leur activité leur permet juste de survivre.
Cette augmentation était d'autant plus illégale que la mairie qui doit consulter les syndicats professionnels ne l'a pas fait, comme bien souvent. De plus, elle n'a pas tenu compte du fait que les tarifs doivent être les mêmes sur l'ensemble du territoire de la commune.
Emmanuelle Ajon semblait bien connaître son sujet et a réussi à mettre en difficulté l'adjoint chargé des marchés et à provoquer la colère d'Alain Juppé à l'encontre de celui-ci.
Alain Juppé a retiré la délibération et je peux vous dire que, vraiment, il n'aime pas ça.
http://partenaire.endirectv.com/window.php?OPE_ID=290&FEN_ID=727&d=1&wm=1&ver=7
Sous prétexte que cette voie a été renouvelée, le maire proposait de voter l'augmentation des tarifs de 416% sur une période de six ans. Le prix du mètre passait ainsi de 5,75 € à 23,93 €/m².
Quand on connaît les problèmes du commerce en général et des commerçants non-sédentaires en particulier, on ne peut que trouver cette proposition indécente. Les camelots ont souvent des petits revenus et leur activité leur permet juste de survivre.
Cette augmentation était d'autant plus illégale que la mairie qui doit consulter les syndicats professionnels ne l'a pas fait, comme bien souvent. De plus, elle n'a pas tenu compte du fait que les tarifs doivent être les mêmes sur l'ensemble du territoire de la commune.
Emmanuelle Ajon semblait bien connaître son sujet et a réussi à mettre en difficulté l'adjoint chargé des marchés et à provoquer la colère d'Alain Juppé à l'encontre de celui-ci.
Alain Juppé a retiré la délibération et je peux vous dire que, vraiment, il n'aime pas ça.
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